École obligatoire
Tout élève scolarisé-e présentant une déficience visuelle, peut bénéficier d’un accompagnement par un-e professionnel-le du Centre de compétences.
Prestations
À travers des petits jeux corporels, la découverte de différentes textures, de livres tactiles et d’exercices de motricité fine, l’enfant apprend à affiner son sens du toucher et à construire les repères spatiaux et les concepts utiles pour l’apprentissage du Braille.
Il construit également sa compréhension de l’écrit, de son utilité dans la vie quotidienne et de son lien avec l’oral (concept de littératie).
Le lieu de scolarisation ou de formation du bénéficiaire, son environnement proche y compris le cadre familial, ou tout autre lieu d’activité peuvent faire l’objet d’une évaluation précise par un-e professionnel-le du Centre de compétence et/ou un-e ergothérapeute spécialisé-e en basse vision. Ces derniers analysent l’installation dans la salle de classe, le lieu de formation ou autres contextes identifiés, l’éclairage disponible, l’accessibilité des lieux et des informations ou tout autre élément nécessaire au développement de l’autonomie du bénéficiaire.
De cette évaluation découlent des essais, des préconisations concernant le matériel spécifique à utiliser, les stratégies d’apprentissage à privilégier, la mise en place d’aménagements tactiles et/ou de contrastes, ceci pour augmenter l’accès à l’information, le confort et la sécurité en accord avec les demandes initiales. Les moyens d’adaptation peuvent notamment être des adaptations physiques (repères tactiles et/ou contrastées, auditifs, etc..), des applications de stratégies spécifiques ou des moyens humains pour expliciter des contextes de scènes sociales afin de permettre des interactions les plus adaptées possibles.
L’être humain prend connaissance de l’environnement à 80% par la vision. Ainsi, les enfants porteurs d’une déficience visuelle comprennent plus difficilement que les voyants le monde qui les entourent et initient moins d’expériences que leurs pairs sur l’environnement.
Ce manque d’expérience et cette privation sensorielle réduisent considérablement les apprentissages par incidence, et vont contribuer au fait que nombre de concepts restent longtemps abstraits pour l’enfant aveugle.
La pédagogie des apprentissages contextualisés développée par le CPHV est une approche pédagogique qui met l’accent sur l’apprentissage dans des contextes réels et pertinents. Elle repose sur l’idée que les élèves apprennent mieux lorsqu’ils et elles sont exposé-es à des situations qui ont du sens et de la signification, plutôt que de simplement mémoriser des faits ou des concepts de manière abstraite. Cette approche vise à relier les connaissances et les compétences à des situations concrètes de la vie quotidienne ou à des problèmes du monde réel, ce qui permet aux apprenants de mieux comprendre et d’appliquer ce qu’ils apprennent mais également de soutenir le transfert et la généralisation des compétences acquises.
Chaque projet est, la plupart du temps, le fruit d’un travail d’équipe, le résultat d’une coopération interdisciplinaire. Les objectifs du PER (Plan d’études romand) sont ainsi travaillés sous forme de projet, intégrant les compétences transversales (communication, collaboration…) qui sont ainsi constamment travaillées dans tous les contextes et avec tous les intervenants.
Les ateliers et formations ont pour objectif de présenter aux participant-es des éléments relatifs au déficit visuel dans le but de faciliter la prise d’information et de les rendre autonome.
Ainsi, nous organisons notamment des ateliers sur les aspects du droit lié au handicap visuel dans le contexte de la formation ou professionnel, sur la Loi sur l’assurance invalidité, sur les voies de formations post-obligatoires et le système suisse de formation ou encore la présentation de la bibliothèque sonore romande.
Les ateliers peuvent avoir lieu en présentiel ou à distance, sur simple demande en déposant une inscription. Cliquez ici pour en savoir plus sur les ateliers et formations PORTAILS.
L’équipe interdisciplinaire (logopédiste, psychologue, ergothérapeute…) est au service de la Psychologie, psychomotricité et logopédie en milieu scolaire (PPLS), des centres thérapeutiques, des professionnels en charge d’un enfant et jeune déficient visuel pour lequel un bilan est attendu. Il ou elle peut effectuer le bilan ou guider le professionnel de terrain pour réaliser le bilan attendu en proposant des conseils, des aménagements et des adaptations.
Cette prestation, destinée aux parents d’enfants scolarisés en institution spécialisée, aborde la stimulation visuelle sous un angle ludique dans le cadre de la vie quotidienne et des loisirs. Des exemples d’activités, de jeux, de matériel leur sont présentés.
Ces cafés-rencontres leur permettent de:
- Disposer d’outils et de connaissances pour stimuler la vision de l’enfant au quotidien;
- Connaître un large panel de matériel visuellement attractif et pouvant facilement être utilisé à domicile;
- Pouvoir rencontrer et échanger avec d’autres familles.
Le CPHV comme centre de compétence bénéficie d’un centre de ressources
spécifiques au déficit visuel.
Les ressources sont partagées entre les ressources accessibles aux bénéficiaires, à leurs familles ou aux lieux de prise en charge, et celles réservées aux professionnels du centre.
Les ressources de la bibliothèque-ludothèque adaptée pour les personnes avec un déficit visuel sont accessibles par le biais du catalogue en ligne: Catalogue en ligne (cphv.ch). Son but est que chacun, puisse lire et jouer en y prenant du plaisir.
Le CPHV propose une prestation d’équipement en moyens auxiliaires informatiques. Ce service spécialisé offre non seulement l’évaluation et la réévaluation des besoins en technologies d’assistance pour les élèves avec un déficit visuel, mais soutient également les familles dans leurs démarches auprès de l’Assurance Invalidité, financeur du matériel. Ce service met l’accent sur une approche personnalisée, adaptant les solutions technologiques aux besoins spécifiques de chaque élève et offrant un suivi pédagogique pour une intégration réussie dans leur parcours scolaire, tout en intégrant le réseau entourant l’élève. Cette prestation est proposée en étroite collaboration avec le Service romand d’informatique pour handicapés de la vue (SRIHV).
L’enseignement du braille est proposé lorsqu’il répond aux besoins de l’élève dans le cadre du soutien pédagogique ou à l’école spécialisée du Centre de Compétences.
Les élèves très malvoyant-es et non-voyant-es ne bénéficient pas de l’apprentissage implicite de l’écrit comme les jeunes enfants qui voient leurs parents ou leur fratrie lire, tourner les pages ou faire défiler un texte sur un écran. Donner du sens à l’apprentissage de la lecture et l’apprentissage de l’écriture en Braille est un vrai défi, mais essentiel afin qu’ils puissent lire, écrire, prendre des notes, accéder à l’information en Braille sur des documents papier comme sur des documents numériques.
Les enseignant-es du Centre de Compétences enseignent le Braille à partir d’une méthode individualisée et centrée sur le sens, les intérêts et l’activité des apprenant-es. Ils et elles s’appuient, entre autres, sur la méthode I-M-ABLE (Diane Wormsley, 2016).
Les compétences en Braille ainsi acquises sont renforcées par toutes les activités scolaires et contextualisées.
Une évaluation des besoins sur le plan visuel en contexte est comme une photographie prise à un moment donné. Elle complète les informations médicales ophtalmologiques et/ou neurologiques et éventuellement d’autres informations médicales et permet de les traduire dans le quotidien de l’enfant ou du jeune.
Elle se déroule dans l’environnement de l’enfant ou du jeune en deux temps:
- Une observation d’un temps habituel d’enseignement ou d’activité (contexte naturel);
- Une partie d’évaluation fine en individuel avec un large choix de matériel spécifique pour détailler le fonctionnement visuel de l’enfant.
Elle est réalisée par un duo de professionnel-les (évaluatrice de la vision fonctionnelle, orthoptiste, ergothérapeute en basse vision, référente moyens auxiliaires informatiques,…)
Qui peut en bénéficier?
Tout enfant ou jeune pour lequel le pôle d’évaluation des besoins sur le plan visuel juge qu’elle est pertinente.
Pour quoi faire?
Soutenir l’enfant ou le jeune malvoyant, ses parents et son environnement dans la recherche de solutions ergonomiques, techniques et pédagogiques pour la meilleure progression développementale et scolaire possible.
Comment en bénéficier?
Un formulaire officiel permet de demander une évaluation des besoins sur le plan visuel. Ce formulaire est disponible sur le site du CPHV ou sur le site des différents partenaires scolaires cantonaux. Un rapport ophtalmologique complétera la demande.
Toutes les demandes sont traitées par un pôle interdisciplinaire afin de déterminer si une telle évaluation serait pertinente ou prioritaire dans la situation. D’autres pistes d’évaluation peuvent également être préconisées. Un retour est systématiquement fait suite à l’évaluation du pôle.
Pour combien de temps?
L’évaluation se déroule en 1h30 et fait l’objet d’un rapport écrit d’explications et de recommandations.
Il faut compter quelques semaines entre la demande et la restitution de l’évaluation.
Notre Centre technique en adaptation et accessibilité (CTAA) propose des formations dédiées à la production de contenus inclusifs, destinées aux établissements scolaires, de formation, et aux organismes publics ou privés. Ces formations visent à équiper les participants des compétences nécessaires pour concevoir des documents accessibles, en suivant les règles et standards actuels. Les participants apprendront comment rendre leurs matériaux pédagogiques, documents officiels, et communications plus accessibles, assurant ainsi une meilleure inclusivité pour les personnes ayant des besoins spécifiques.
L’orientation et mobilité (ou locomotion) vise l’enseignement, à un bénéficiaire atteint dans sa vision, des concepts, stratégies et compétences techniques nécessaires pour explorer l’espace et se déplacer en autonomie et sécurité, avec aisance et plaisir, avec ou sans moyens spécifiques.
Il peut s’agir d’apprentissage de l’utilisation optimale du potentiel visuel, des sens compensatoires, de techniques et stratégies spécifiques de déplacement et d’orientation, de moyens auxiliaires et outils adaptés à chacun (verres filtrants, canne longue, monoculaire, plans agrandis ou tactiles…). Le bénéficiaire va mettre en pratique ses déplacements dans un cadre stimulant et sécuritaire pour comprendre son environnement, prendre confiance en lui afin de pouvoir agir dans toutes les situations de déplacement.
L’accompagnement en orientation et mobilité s’effectue dans tous types de lieux et toutes les conditions lumineuses (jour-nuit), en intérieur et extérieur, depuis le plus jeune âge et tout au long de la vie selon les besoins.
Le réseau (famille, école, lieu de formation…) est volontiers invité à participer à des séances afin d’observer et soutenir le bénéficiaire dans ce long apprentissage.
Pour assurer une inclusion sereine et effective, des sensibilisations peuvent être dispensées par un-e ou plusieurs professionnel-les dans différents contextes tels que le milieu éducatif, professionnel ou privé.
Elles visent à approfondir la compréhension des déficiences visuelles, favoriser l’empathie et la coopération, démystifier certains a priori et développer une attitude respectueuse en présence de personnes DEVI.
Cette prestation propose:
- un contenu théorique, adapté à l’âge du public, avec quelques connaissances de base sur le fonctionnement visuel, sur la déficience visuelle, sur les différents aménagements possibles et les moyens auxiliaires informatiques;
- des activités pratiques sous forme de mises en situation via des jeux de rôle et des simulations concrète dans l’environnement d’accueil (lunettes pour stimuler un déficit visuel, réalité virtuelle, technique de guide).
Avant toute intervention, la personne concernée (ou ses parents) est/sont consultée-s pour respecter ses choix et préférence de communication. Elle peut également participer à la conception et à la réalisation de la sensibilisation.
Tout élève inscrit dans le système scolaire obligatoire des cantons de Vaud, Valais, Neuchâtel, Jura, Fribourg et Berne francophone, dont les besoins visuels sont reconnus comme nécessitant un suivi selon le pôle d’évaluation des besoins sur le plan visuel peut bénéficier d’un accompagnement par un-e enseignant-le DEVI du Centre de compétences, que l’élève soit scolarisé-e à l’école ordinaire ou spécialisée.
Les objectifs du soutien pédagogique sont définis annuellement à travers un projet individualisé de pédagogie spécialisée liée au déficit visuel pour les enfants ou jeunes scolarisé-es. Pour les suivis en institutions, des objectifs visuels sont intégrés au projet pédagogique individualisé rédigé par l’institution.
Le soutien peut se faire sous la forme d’un suivi hebdomadaire individualisé de l’élève ou un suivi distance soutien à son environnement.
Le suivi régulier:
- Suivi ponctuel hebdomadaire d’une ou plusieurs périodes avec l’enseignant-e spécialisé-e DEVI;
- Intervention auprès de l’élève avec des objectifs visuels définis en début d’année;
- Intervention de coaching et de soutien à l’équipe pédagogique.
Le suivi distance en école ordinaire:
- Suivi non ponctuel;
- Intervention de coaching, soutien à l’équipe pédagogique et/ou éducative.
Le suivi distance en institution:
- Suivi non ponctuel;
- Intervention de coaching, soutien à l’équipe pédagogique, éducative et/ou thérapeutique.
Pour quoi faire?
- Mettre en place les adaptations visuelles nécessaires (matériel scolaire, documents pédagogiques, outils scripteurs ou géométriques, etc.);
- Prendre en compte l’environnement scolaire pour définir le positionnement en classe;
- Conseiller les enseignant-es, l’enfant ou le jeune à l’utilisation des moyens auxiliaires informatiques en classe;
- Proposer des séances de stimulation visuelle ou d’apprentissage sur les moyens informatiques;
- Faire le lien entre les différents services intervenant auprès de l’élève (SRIHV, Centre Vue, FSA, ergothérapeute en basse vision, ophtalmologue, orthoptiste, …), le milieu scolaire et la famille;
- Sensibiliser la classe et le corps enseignant à la problématique visuelle;
- En institution, proposer des pistes concrètes aux professionnel-les côtoyant régulièrement l’enfant ou le jeune pour leur permettre d’intégrer des éléments de stimulation visuelle dans les activités régulières au moment le plus opportun pour l’enfant ou le jeune et d’adapter au mieux le matériel et les activités proposées en lien avec le déficit visuel.
Comment en bénéficier?
Suite à une évaluation de la vision fonctionnelle et/ou suite à un suivi précoce (SEI CPHV ou autre), le pôle d’évaluation des besoins peut préconiser du soutien pédagogique sous la forme d’un suivi régulier ou d’un suivi « distance ».
Le canton de domicile de l’élève concerné se prononce alors sur l’octroi, le type et la fréquence du suivi.
Pour combien de temps?
Le suivi peut être prolongé selon les préconisations du réseau, et/ou du pôle d’évaluation des besoins et/ou du canton mais au maximum jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire.
La plupart des enfants malvoyants ont un « potentiel visuel exploitable ». Il est ainsi possible de stimuler la vision de l’enfant dans de multiples situations du quotidien en proposant des expériences variées qui lui donneront envie d’utiliser ses yeux. Le matériel proposé favorise au maximum l’utilisation du potentiel visuel et une attention particulière est accordée à la posture de l’enfant. Des activités ludiques sont proposées afin d’exercer et de renforcer l’attention visuelle, les stratégies du regard et le décodage du sens que l’enfant donne à ce qu’il voit.
La vision se développe grâce à un apprentissage multimodal, un croisement des perceptions. En effet, le petit enfant dirige son regard vers un objet parce qu’il entend le bruit qu’il produit ou parce qu’il l’explore avec ses mains. Des jeux et des expériences sensorielles (auditives, olfactives, gustatives, tactiles, kinesthésiques, vestibulaires) permettent par ailleurs de développer ses sens compensatoires afin de mieux comprendre son corps et son environnement et plus particulièrement lorsque la vision ne permet pas d’accéder aux informations.
Booxaa est un service innovant conçu pour répondre aux besoins éducatifs particuliers des élèves romands. Il a été initié pour étendre l’accès aux ressources pédagogiques élaborées pour les élèves déficients visuels à un public plus large, notamment à la demande des enseignants et des parents.
Le service Booxaa se concentre sur la fourniture d’ouvrages scolaires adaptés, disponibles sous forme numérique. Ces documents sont spécialement aménagés pour faciliter l’accès à l’information pédagogique. Ils se déclinent en deux versions : la version A avec la mise en page originale, et la version A+ avec une mise en page facilitée. Ainsi, Booxaa propose une solution inclusive, permettant à tou-tes les élèves de bénéficier de supports d’apprentissage accessibles et efficaces.
Les adaptations apportées aux documents comprennent des mises en page spéciales, une compatibilité avec la synthèse vocale, des zones de réponse prédéfinies et des caractères agrandis, facilitant ainsi la lecture pour tous les élèves. De plus, les documents offrent une flexibilité permettant une utilisation sur différents supports numériques tels que les tablettes et les ordinateurs.
Toutefois, en raison des restrictions liées aux droits d’auteur, l’accès à Booxaa est réservé exclusivement aux élèves qui peuvent attester de leur besoin éducatif particulier. Cela garantit que les ressources sont utilisées de manière appropriée et dans le respect des lois sur les droits d’auteur.
Booxaa représente une avancée significative dans l’éducation inclusive, en offrant des outils adaptés aux élèves à besoins éducatifs particuliers et en facilitant leur accès à l’information pédagogique de manière équitable et efficace. C’est une ressource précieuse pour les enseignants, les parents, et surtout les élèves, contribuant à une meilleure intégration et à une expérience d’apprentissage enrichissante pour toutes et tous.
La transcription-adaptation de supports pédagogiques pour les élèves atteints dans leur santé visuelle est fondamentale pour leur intégration et leur réussite scolaire. Cette pratique comprend l’adaptation des documents de cours, mais également des examens, en formats accessibles tels que le braille, les gros caractères ou les versions numériques compatibles avec les technologies d’assistance. Ces adaptations personnalisées facilitent l’accès aux informations et concepts clés, permettant une participation active en classe et lors des évaluations, au même niveau que les autres élèves. Elles contribuent significativement à l’autonomie, à la confiance en soi et à la progression scolaire des élèves, en leur donnant les outils nécessaires pour surmonter les défis visuels.
Plusieurs démarches administratives doivent être anticipées avant la fin de l’école obligatoire. Le CPHV et ses partenaires dans les différents cantons proposent une information relative à cette période charnière aux parents et un soutien aux parents et aux élèves pour effectuer les démarches nécessaires, en mandatant un·e professionnel·le qui prend contact avec les familles. Selon les besoins, il peut s’agir d’une aide dans les aspects administratifs, d’un passage de relais avec l’équipe d’orientation scolaire et professionnelle, d’aide dans la recherche de stage, d’aide pour la rédaction de lettre de motivation ou CV ou la recherche de lieux d’accueil d’atelier de travail adapté.
Comment bénéficier de ces prestations ?
Les demandes d’évaluation ou de suivi de la vision au CPHV sont prises en charge par une équipe pluridisciplinaire nommée « pôle », qui intègre les aspects visuels avec le fonctionnement personnel et la situation globale de la personne pour décider des actions à entreprendre, en considérant l’âge, le contexte et les objectifs éducatifs ou professionnels.